Salut à toi ! Aujourd’hui, c’est Dorine qui vous embarque avec elle et on va parler voyage. Eh oui ! Il est temps que je vous emmène avec moi et mon amoureux sur le retour de nos vacances estivales quelques peu différentes de ce qui est « normal » de faire quand on parle de vacances. Il s’agit ici de notre second vélotrip, l’an dernier nous avions fait la traversée de la France par la Loire, soit environ 500 km au départ de Nevers et une arrivée à Angers. Cette année, on voulait plus de dépaysement, du coup, nous sommes partis de Franche-Comté, pour arriver… à Bratislava, en Slovaquie (près de 900 km parcourus). Dans cet article vous trouverez : ce qui nous a poussé à voyager en vélo, un retour d’expérience, comment nous avons préparé l’expédition, l’accessibilité à tous ou non d’une aventure comme celle-ci et la vidéo complète de notre voyage que j’ai diffusé sur ma chaine personnelle. J’espère que cela vous plaira ! Bonne lecture.
L’IDÉE DE PARTIR EN VÉLO ?
La raison qui a fait que nous avons décidé de partir la première fois, puis ces 15 jours à l’aventure, avec pour seul moyen de transport, nos vélos, c’est tout simplement la première escapade en solo de monsieur. En effet, quelques temps auparavant, il était parti seul, quelques jours et ne m’en disait que du bien. Force est de constater à quel point ça lui avait plu et aimant moi-même partir à l’aventure en VTT de temps en temps, je lui a dit « bah allez, go. ». Une semaine plus tard, nous savions d’où nous allions partir, nous avions nos objectifs, étapes et notre liste de matériel. Comme je le disais dans l’introduction, lors de cette première aventure en vélo, nous avons traversé la France de Nevers à Angers. Le tout en 8 jours de pédalage, avec une moyenne de 60 km par jour et sans entrainement préalable. Nous pratiquions tous deux un peu de VTT de façon occasionnel et avons une activité sportive régulière. Cependant, nous n’avons pas programmé de sessions d’entrainements spécifiques liées à ce départ. Nous avons seulement prit nos clics et nos clacs et advienne que pourra comme on dit.
Une fois revenus de cette première aventure, il n’a plus été question pour nous de voyager autrement l’été : on avait adoré l’expérience. À peine rentré, nous nous intéressions déjà à ce que nous allions faire l’année suivante… Soit les 900 km entre la Franche-Comté et la Slovaquie.
« MAIS VOUS ÊTES FOUS ? »
Ahhhh qu’est-ce que vous nous l’avez répété cette phrase… Alors oui, peut-être que l’on est un peu cinglés, mais cette traversée de l’Europe en vélo n’aura eu que des avantages, il faut se rendre à l’évidence. Voyager en vélo nous a permis de voir des choses que l’on aurait jamais vu en prenant l’avion ou la voiture. Des paysages à couper le souffle, on en a vu par dizaines le long de l’EuroVélo route 6, comme en témoignent ces quelques images…
Hormis les paysages, ce périple nous a également donné l’occasion de visiter des villes et villages dont nous ne soupçonnions même pas l’existence. On aura fait des pauses casse-croute dans des parcs, le long du Danube, dans des rads improbables… Trouvés des campings avec des ambiances toutes aussi différentes les uns des autres, découvert des cultures différentes, etc. Bref, vous l’aurez compris : nous nous sommes créé tout un tas de merveilleux souvenirs.
Mais au-delà du côté découverte de lieux, c’est avant tout une aventure humaine, psychologique et physique plus qu’enrichissante. Humaine car elle nous aura donné l’occasion de vivre de merveilleux moments à deux que l’on ne vivra sûrement qu’une seule fois dans nos vies, de tomber sur des hôtes vraiment chouettes et de s’enrichir à travers la culture locale. Psychologique, car elle nous a poussé à donner le meilleur de nous-mêmes tous les jours, à trouver le moyen de rester positif, même quand il pleut depuis des heures, que l’on est trempé jusqu’à l’os et que l’on rêve juste d’un bain chaud. Physique, car nous avons réalisé une moyenne de 90 km par jour, sans entrainements préalables et sous des températures caniculaires. Très sincèrement, le dépassement de soi est l’une des choses les plus satisfaisante dans cette aventure. Lorsque nous poussions nos corps à aller plus loin chaque jour, la satisfaction à l’arrivée n’était que plus grande. Nous étions à la fois fiers de nous-même, fiers de l’autre et fiers de notre binôme. Quel meilleur moyen que de se sentir en phase avec soi et à deux que lorsque que la sensation d’accomplissement est omniprésente ?
Personnellement, je n’ai jamais ressenti aussi intensément ce sentiment de liberté que lorsque que je grimpais sur mon vélo tous les matins. Cette sensation de partir le cœur léger, la tête vide… Tout simplement de partir « à l’aventure », je n’avais rien vécu auparavant qui me procurait ce sentiment si intensément. Après réflexion, c’est aussi en parti grâce à la sensation de plénitude que produit la satisfaction de se dépasser quotidiennement. Lorsque je pars en voyage, en voiture ou en avion, en France ou à l’étranger, je me sens libérée du poids du quotidien mais pas LIBRE en ce sens.
Alors… Oui, nous sommes sûrement un peu timbrés de vouloir faire subir tout ça à nos corps, mais face à ces sensations et sentiments, que nous partageons tous deux, le jeu en vaut très largement la chandelle…
PRÉPARER LE VOYAGE
Mis à part le coté « l’aventure c’est sympa », il y a quand même tout un côté logistique à gérer en amont si on veut être préparé au mieux. Lors de notre premier vélotrip’ nous nous en étions un peu moins souciés que cette année dans le sens où cette fois-ci nous partions à l’étranger, en pleine période « post-confinement », avec des contraintes sanitaires à vérifier, etc.
Nous avons donc, dans un premier temps réalisé notre « carnet de route ». Dedans s’y trouvait différentes possibilités d’étapes journalières avec diverses performances kilométriques (ouais nous tenions tout de même à nous assurer un emplacement dans des campings chaque soir) afin de nous laisser plusieurs options en fonction de nos états physiques du moment. Nous avions prit le temps également de détailler le coût financier des campings, afin de s’y retrouver plus facilement en terme de budget. Puis enfin le coût approximatif du retour en train, car oui, nous étions libres de nos mouvements, mais la réalité ne nous permettait pas de réaliser l’aller et le retour dans le laps de temps que nous avions.
Hormis le carnet de route, nous avons également anticipé notre liste et besoin en matériel. La première fois nous avions fait le choix de partir avec une remorque d’enfant qui était accrochée au vélo de Monsieur et dans laquelle nous avions balancé nos sacs de vêtements, couchages, matériels de camping, … Mais cela n’était pas très pratique d’une part à cause de la prise au vent, d’autre part pour le retour en train car elles ne sont pas acceptées à tous les coups. C’est pourquoi cette année nous avons opté pour des sacoches à disposer sur nos vélos respectifs (je pourrais vous partager une liste non exhaustive du matériel que nous avons embarqué si ça vous intéresse).
NB : si vous souhaitez partir vous aussi en vélo, voici la carte de toutes les pistes cyclables praticables : https://fr.eurovelo.com/
UN VOYAGE ACCESSIBLE À TOUS ?
En toute objectivité : OUI.
Tout est bien sûr relatif aux étapes, objectifs fixés, à adapter en fonction de son état de santé, forme physique, expérience, … Mais en pratique, sur les routes nous avons croisé tous les âges ! En passant par les voyageurs solitaires, aux binômes, aux familles avec les bambins dans les remorques ou sur leurs petits vélos, nous avons croisé le chemin de personnes de tous âges, même celui d’un petit papy qui avait entre 70 et 80 ans qui voyageait seul depuis la République Tchèque et qui a effectué à 2 reprises les mêmes étapes que nous car nous le retrouvions le soir dans le camping où nous étions établis pour la nuit.
Comme je l’ai précisé plus haut, nous avions fait le choix de ne pas s’entraîner en amont (surtout par manque de temps dans nos quotidiens…), mais si vous le faites, ça ne sera que du plus, surtout si vous avez peu l’habitude de monter sur un vélo (vos fessiers vous remercierons de les avoir entrainés à passer plusieurs heures assis sur la scelle, je parle en connaissance de cause ;)).
LE VOYAGE EN IMAGES
Pour finir et comme précisé dans l’introduction, vous pourrez retrouver ci-dessous le lien vers la vidéo qui relate chacune de nos étapes durant ces 15 jours de vacances… C’est bien beau de retranscrire par écrit, mais les images parlent d’elles-mêmes quant à la beauté des paysages traversés.
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